Seth Gianni Lewis

❝ Un homme peut se résoudre à l'idée de perdre sa vie, mais pas à l'absence de ceux qu'il aime. ❞

© tumblr

I love the way you lie.

Moi, c'est Sethian Gianni Lewis, mais tout le monde m'appelle Seth. J'ai 23 ans car je suis né(e) un 23 mars 1988 à Londres, qui se situe en Angleterre. Je suis anglais et possède des origines française et italienne. Je parle français et italien mais ma langue natale est l'anglais. En dehors de cela, ma famille se compose de Chelsea, ma petite soeur. Tandis qu'au niveau financier, elle se situe dans la classe social modeste. En ce moment, je suis célibataire tout simplement parce que je veux profiter. Sinon je suis musicien et serveur dans un bar à ambiance. On dit de moi que je suis amusant, rancunier, spécial, jaloux, blagueur, possessif. Je fais également parti du groupe Love will come. On dit souvent que je ressemble étrangement à Ian Somerhalder.

You are the only one.

Chapitre I
La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée.

Je pose mon index sur mes lèvres en observant l’homme en face de moi, journaliste, et qui s’apprête à nous poser quelques questions sur le groupe de rock que j’ai créé il y a deux ans. Il se perd dans ses pages, tellement que je me dis tout bas que tout ça est ridicule. Des interviews. Je n’ai jamais aimé ça, ayant toujours trouvé ça très commercial, mais je me plie tout de même à quelques exigences du métier. Ca ravira les « fans » qui souhaitent en savoir un peu plus sur nous. Quelques feuilles tombent au sol et en soupirant, je l’aide à ramasser. Oui, bon, j’avoue, je suis carrément impatient, mais il me gonfle. « Bon, les questions ? Ca vient là ?! » Dis-je, d’un ton impulsif. Les membres de mon groupe m’adressent un sourire, amusé. Ils savent que je ne tiens pas en place et que je risque de m’énerver s’il ne commence pas. Ca fait tout de même dix minutes ! Je trouve ça énorme pour un professionnel ! C’est enfin qu’il se lance et que la première interrogation est posée. « Comment est venu votre goût pour la musique ? » Je lance un regard au guitariste, espérant qu’il comprenne mon regard de détresse. J’ai tellement de choses à dire sur le sujet que je ne sais plus ce qu’il n’est pas à dire et ce que je peux balancer comme informations. « C’est la musique qui nous a bercé. Depuis tout gamin on adore ça ! Moi j’ai été noyé dedans grâce à mes parents qui m’ont tout appris. » Ayden, le batteur, reprend en avouant que c’est dans la rue qu’il a tout appris. C’est avec lui que j’ai d’ailleurs commencé le groupe. Je trouvais sa musique tout simplement magnifique, ses coups de baguettes sur les poubelles, les trottoirs étaient magiques. Et c’est sans aucun doute avec lui que je m’entends le mieux. C’est maintenant à moi de prendre la parole et c’est assez difficile.

Comment m’est venue cette passion… Je crois que m’en souviens comme si c’était hier. Je venais tout juste de découvrir ma passion en rencontrant une professeur, c’était sa spécialité. Une très belle femme ! Même môme, j’étais déjà précoce ; c’est bien pour sa beauté que j’ai tellement voulu apprendre, histoire de rester un peu plus longtemps en sa compagnie. Elle a commencé à m’apprendre le piano, le violon, mais les deux instruments ne me convenaient pas. Je ne me suis pas attardé dessus, apprenant seulement les bases. Je détestais ces instruments trop calmes, trop plat, ça m’ennuyait, mais je savais quand même que c’était ma voie. La prof n'a pas pour autant baissé les bras ! C’est à mes 12 ans que je trouvais enfin mon instrument. On était en sortie dans un petit magasin de musique et je découvrais l’objet qui m’a toujours suivi par la suite. La basse. J’étais en admiration devant cette beauté et dès que mes doigts ont effleuré les cordes, je me suis dit que je deviendrai un pro. Et me voici là, aujourd’hui, devant un journaliste, en train de répondre à ces interrogations afin qu’il rédige une biographie sur nous. Rien de plus. Je ne veux pas devenir comme toutes ces musiciens qui finissent dans les magazines people. « Je n’ai pas eu besoin d’un évènement déclencheur. Nous avons la musique dans la peau, ou nous ne l’avons pas. » Répondis-je, avec un léger sourire, gardant tout de même le mystère sur moi, sur ma vie. « Vraiment ? Sérieusement Seth, quel est votre élément déclencheur ? » Je souris un peu plus franchement et hausse les épaules, lui faisant ainsi comprendre qu’il n’aura rien de plus à ce sujet.

Chapitre II
Ne perdons rien du passé. Ce n'est qu'avec le passé qu'on fait l'avenir.

L’interview a déjà bien commencé, du moins, j’en ai l’impression… En réalité, ça fait seulement dix minutes et je trouve déjà que ça fait une éternité. Heureusement, la plupart du temps se sont mes acolytes qui répondent à ma place. Voilà qu’en même pas quinze minutes, je donne une image de moi plutôt rebelle, mystérieux et peut-être désagréable. Tant mieux. Je ne cherche pas de la sympathie, juste à faire ce que j’aime, à me défoncer sur scène pour interpréter des morceaux que l’on a composés ensemble. L’agence de production, qu’ils veulent rapporter du blé derrière notre dos, je n’en ai rien à faire, mais ce sera sans nous. Il y a une limite à tout. On ne fait pas dans la commercialisation. « Et vous venez d’où, dites-moi ? » A nouveau, c’est Liam, le guitariste, qui prend la parole en premier. Lui vient des States, de New York. C’est pendant mes études que je l’ai rencontré. Ayden prend la relève. Même si c’est un gars des rues, il a tout de même voyagé d’état en état, et le sien, c’est sa Californie natale et il en est fier. Moi… Moi c’est Londres. C’est là-bas que je suis né. Mon milieu était assez… modeste. Je dirai plus proche de la pauvreté, en fait. Mon père travaillait en tant qu’ouvrier et ma mère était une femme de ménage. Des jobs peu respectables, je l’accorde, mais qui sont tout de même les bienvenues pour gagner de l’argent et avoir de quoi se nourrir. Mes parents ont toujours été présents dans ma vie. Ma mère passait son temps à me suivre, savoir ce que j’entreprenais et m’encourageait. Elle était aussi parent d’élèves, il était donc inutile pour moi de penser pouvoir m’éclipser pendant un cours, bien que ça m’est arrivé quelques fois, c’est évident. En clair, elle a participé énormément dans ma scolarité, et ça ne m’a jamais gêné plus que ça. Au contraire ! Je pouvais même me vanter d’avoir quelqu’un dans ma vie sur qui compter, qui est là, contrairement à certains parents de mon entourage qui ne cessaient de trop travailler, délaissant leurs enfants pendant plusieurs années. Ce qui peut aussi se comprendre ; les parents veulent le bien de leurs enfants et les pauvres, pour arriver à ça, doivent travailler comme des acharnés. De mon côté je n’ai pas eu ce problème, c’est une chance… Qu’est-ce que je pouvais les aimer ! Et leurs câlins… Ils me donnaient de l’amour, beaucoup d’amour, à n’en plus finir.

Un sourire se loge sur mon visage en repensant à tout ça, mais disparaît bien vite à la prochaine question. C’est à chaque fois une étape pour moi qui n’aime pas trop revenir dans le passé. C’est très douloureux, bien que je ne le montre absolument pas. Et puis quoi encore ?! Je suis tout de même un homme ! Je me dois d’être fort, de ne pas flancher. « Et votre inspiration ? » Mon inspiration, c’est Chelsea, ma petite sœur plus jeune de 6 ans. Elle a toujours été aimée de tous, observée de tous ceux qui l’entouraient et même si j’en étais jaloux pendant les premiers mois, j’ai très vite changé d’avis par la suite, en devenant complètement gaga. Qu’est-ce qu’elle pouvait être belle dans les petits vêtements de couleur rose, blanc ou même bleu. Dès que je rentrais de l’école, c’était tout de suite pour courir la voir et lui annoncer les bonnes notes que j’avais pu avoir dans la journée. Elle souriait à chaque fois. Mais dès que c’était une mauvaise nouvelle, j’en avais honte, certes, mais je l’annonçais tout de même pour voir une mine triste se dessiner sur son visage. Tous les deux étions très proches et pourtant, j’ai tout de même coupé le contact avec elle lors de mon départ pour New York. Jusqu’à ce jour où je l’ai finalement eu au téléphone pour la première fois depuis un an… Elle m’avait laissé un message sur le répondeur quelques heures avant, elle était en pleurs et je n’ai pas résisté. Je l’ai appelé. Chelsea était dans la voiture de nos parents, je pouvais entendre des rires, une chansonnette poussée, et puis sa petite voix me parler, émue, avant d’entendre des cris de terreur et la communication se couper. Mon cœur s’était mis à battre soudainement, la peur m’envahissait et je disais à mon groupe qu’il fallait absolument que je parte d’ici au plus vite, reprendre la route vers Londres. Ils ne comprenaient rien, mais en bons amis qu’ils étaient et qu’ils sont toujours, ils m’ont accompagné. Arrivé à Londres, le premier endroit où mes pas m’avaient directement amenés, c’était cet hôpital que je n’ai jamais aimé, que ce soit pour sa putain d’odeur ou ses gens malades autour de moi. J’avais attrapé un médecin au hasard, me montrant plus qu’agressif, voulant une réponse sur le champ, et l’explication ne tarda pas. Ils avaient eu un accident, et l’air désolé du médecin m’avait fait comprendre qu’il n’y avait plus rien à faire pour mes parents. Ma petite sœur, elle, était dans une chambre, dans un coma profond. Doucement, j’avais pris sa main, me souvenant des paroles dites au téléphone. « Dis-moi que tu reviendras. Promets-moi qu’on ne se quittera plus jamais ensuite. » C’est ce que j’avais fini par faire. Lui promettre de ne plus la quitter.

Chapitre III
Il y a des chagrins d'amour que le temps n'efface pas et qui laissent aux sourires des cicatrices imparfaites.

« Je suis sûr que ça pourrait ravir vos fans… Est-ce que vous êtes célibataire ? » La bouche entrouverte, n’en revenant pas, je lui demande de répéter, ce qu’il fait, mais j’envoie tout bouler. « Nan mais c’est quoi ces questions de merde, là ?! » Je sais que ce n’est pas en pétant un plomb que je vais faire de moi un grand musicien, surtout que l’on débute juste et qu’on est encore au stade de faire des petits concerts dans des bars à ambiance, ou encore dans des petites salles que l’on loue, mais merde quoi !! C’est notre vie privée ! Ce genre de trucs ne se pose pas ! « On est censé parler musique oui ou non ?! » Et encore une fois, c’est moi qui fait le chieur, mais qu’importe, je n’en ai tout simplement rien à foutre. « C’était votre dernière question ? » Une fois que le journaliste acquiesce d’un hochement de la tête, je lui adresse un sourire bien ironique et me lève, me barrant de la pièce, puis du bâtiment, énervé. J’ai besoin de prendre l’air. La vérité, c’est que lorsque l’on touche de près à ma vie privée, je deviens excessif. Je n’aime pas parler de ça, encore moins de ma vie amoureuse. Je sais qu’il aurait été capable de vouloir entrer dans les détails, et rien que d’y penser, ça m’insupporte ! Des mots ne cessent de résonner dans ma tête, sans s’arrêter. « Dis-moi que tu m’aimes Seth. Dis-moi que tu m’aimes et je le quitte. » Jay. C’était elle qui m’avait posé cette question à une époque, il y a deux ans et je n’ai même pas été foutu de lui dire les trois mots, ceux qu’elle attendait. Je n’ai même pas été foutu d’écouter ce que mon cœur me disait. Trop fier, trop con et ne sachant pas vraiment si j’allais pouvoir lui donner tout ce qu’elle souhaitait, du bonheur. Avec les femmes, j’ai toujours été très bête. Tout ce qui m’intéressait, c’était de coucher avec elle et de me barrer au petit matin avant qu’elles ne se réveillent. Ca m’est arrivé de me prendre de bonnes claques en pleine gueule lorsque l’on se retrouvait, par pur hasard. Bon, la vérité c’était que, oui, j’avais peut-être peur de m’engager, de mes sentiments envers elle. Ils étaient tellement forts ! J’avais l’impression d’exploser quand je me retrouvais dans la même pièce qu’elle ! Pourtant je la voulais, rien qu’à moi, mais quand l’occasion s’est enfin présentée… J’ai pris peur. Et je me suis barré aux States pour reprendre mes études dans lesquelles j’ai bien eu du mal à me concentrer.

« Hé, Seth ! » S’exclame Ayden, en me suivant avec des pas accélérés. Je sens sa main se poser sur mon épaule, m’obligeant à me retourner. « Calme-toi un peu, OK ? C’est pas comme s’il t’avait posé une question sur ton passé, sur elle ! » Ayden est le seul à connaître la vérité sur Jay et il m’a beaucoup soutenu aussi. Il est là pour me remettre un peu dans le droit chemin, comme lorsque j’avais touché à la drogue, il y a un an de ça, après l’accident de ma frangine. Je crois que s’il n’avait pas été là, je ne serai plus de ce monde à l’heure actuelle. « Va te faire foutre ! » Je m’en veux immédiatement de lui parler de cette manière, mais les souvenirs me reviennent. J’ai fais de mauvais choix dans ma vie, le pire a été de partir pour New York, comme ça, en laissant tout le monde derrière moi, en la laissant elle. « Je sais qu’elle te manque, mais ça va, regarde. On touche notre rêve de près, là ! Tu te rends compte ?! » Ayden a raison. Jay me manque. Sa voix, ses mains, son corps contre le mien, ses yeux plein de malice, notre complicité, le fait de sentir à quel point elle pouvait m'aimer. Ca me rend dingue de ne plus avoir aucun pouvoir sur elle et de l'avoir laissée à un abruti qui ne sait pas l'aimer comme elle le mérite. Et puis... J’acquiesce. C’est vrai qu’il y a cette carrière que l’on touche du bout des doigts… Et ça m’aide bien à avancer, d’ailleurs. Il le faut. Il ne faut pas que je fasse regretter mon groupe d'être parti pour Paris. A la base, c'était dans l'unique but d'avoir de meilleurs soins pour ma frangine, mais je suis bien conscient qu'il n'y a pas que ça et qu'ils sont là eux aussi. Il ne faut pas que je les laisse tomber, ils comptent sur moi.

My heart is blue for you.

© Eden Memories & Laly

Je n'aime pas les présentations x) Mais je vais faire un effort ^^ On va m'appeler A. et j'ai plus de la vingtaine, mais moins de la trentaine. Je mesure entre 1m60 et 1m60, française, je ne suis plus étudiante et encore moins chomeuse. Passionnée d'écriture depuis gamine... C'est assez vague, j'aime faire du mystère pour pas grand-chose xD

Welcoooooooome
Garde moi un lien :D

On l'attendait toutes...
Bienvenue !

R. Jessy Hamilton a écrit:

Je vais t'en chercher quelque un tu les veux ici ou par MP ?