Kittie-Rae Lloyd-Stone.

❝ La vie n'est pas raffinée. La vie ne se prend pas avec des gants. ❞

© burningveins.

I love the way you lie.

Moi, c'est Kittie-Rae Gennifer Lloyd-Stone, mais tout le monde m'appelle Kittie ou encore Stone. J'ai vingt-et-un ans car je suis née un certain premier janvier mille neuf cent quatre vingt-dix à Londres, qui se situe en Angleterre. Je suis anglaise et possède des origines anglaises et écossaises. Je parle l'anglais et le français mais ma langue natale est l'anglais. En dehors de cela, ma famille se compose de mon père et ma grande soeur. Tandis qu'au niveau financier, elle se situe dans la classe social aisée. En ce moment, je suis en couple tout simplement parce que je suis amoureuse. Sinon je suis étudiante en architecture. On dit de moi que je suis sociable, impulsive, tolérante, casse-cou, sympathique et rancunière. Je fais également parti du groupe PS : I love you. On dit souvent que je ressemble étrangement à Bonnie Wright.

My heart is blue for you.

© Pepperpot.

Moi, c'est Marine. J'ai dix-neuf ans et je viens de Seine-Maritime, enfin d'un village perdu au milieu de ce département. Je ne sais pas trop quoi dire sur moi, il n'y a rien d'intéressant. En tout cas, félicitations aux créateurs et administrateurs de ce forum, vous faites du beau travail.

« Arthur Lloyd-Stone, enchanté de vous rencontrez. » « Maître Aishling Callohan, de même. Nous vous êtes donc ici pour monter un dossier de divorce contre Madame Sophia Lloyd-Stone, née Harrison ? » « C'est cela. » Une rencontre comme les autres entre un homme et une femme, même si c'est un peu atypique. Pour vous raconter mon histoire, je doit bien entendu commencer par mes parents pour qui tout à commencer dans le bureau de ma mère lors de la demande de divorce de mon père. Elle avait vingt-neuf ans, lui quarante-trois, mais cela a été le coup de foudre immédiatement, enfin c'est ce qu'il m'a très souvent dit. Bien entendu, ils ne se sont pas mit immédiatement ensemble, le protocole et le sens du devoir de ma génitrice passait toujours avant ses sentiments, cela n'a pas changer après la venue au monde de ma sœur ou la mienne. Ce n'est qu'une fois le procès passer et le divorce prononcé qu'ils ont emménager ensemble, ma sœur était déjà en route, mais personne ne le savait encore. Personne ne s'en est douter jusqu'à ce que ma mère ne fasse un malaise et qu'elle soit porter en urgences à l'hôpital pour plusieurs examens, résultat des courses elle était enceinte de près de six mois. Cela a provoquer un bon nombre de questionnement du côté de mon père, encore plus par rapport à la famille. Les médecins ont appeler cela un déni de grossesse et ma mère a rapidement expliquer qu'elle n'avait jamais voulu d'enfant, donc son corps à décider de continuer sur la même pensée. En tout cas, mon aînée est arrivée en très bonne santé, un peu plus de trois kilos pour près d'une cinquantaine de centimètres. Mon père nous a dit qu'il avait été plus que fière en la voyant, lui qui avait eu que des fils de sa précédente union avait enfin la petite fille dont il avait tant espérer. Et même s'il avait près de la cinquantaine, cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Leur vie a repris son cours normale, ma mère au bureau et mon paternel en train de jongler avec son cabinet d'architecture et ma sœur. Cela a rapidement suffit à l'éreinter et il a fait une crise cardiaque. Le médecin à prévenu ma mère qu'il devait faire moins d'effort et faire un peu plus attention, elle a donc engagée une nounou et repris sa vie comme-ci de rien n'était. Puis j'ai fait mon apparition alors que ma sœur n'avait qu'un an à peine, un véritable drame. Ma mère a tout de suite dit qu'elle ne voulait pas de moi et que l'avortement était la meilleure chose à faire, mon père n'était pas d'accord. Il a lancer un ultimatum à ma mère, soit elle menait sa grossesse à terme ou alors il faisait ce qu'il aurait du faire il y avait longtemps, partir avec ma sœur. Je pense qu'elle a eu plus peur de le perdre lui que sa fille, mais elle est restée et je suis née. Après, tout a changer. Le travail qui avait déjà trop d'importance dans son existence est devenu sa seule raison de vivre et au bout de cinq ans, mon père nous a pris sous son bras avec quelques affaires et nous sommes partis. C'est là que la plus belle période de ma vie à commencer.

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« Paris, c'est la capitale de la France, hein papa ? » « Oui, ma puce. » « Pourquoi on va vivre là-bas, pourquoi on reste pas à la maison ? » « Parce qu'on va prendre un nouveau départ tout les trois, comme une vraie famille. » Je devais avoir six ans, pas plus quand cette discussion entre ma sœur et mon père à eu lieu, quand il a décider que changer de pays ne nous ferais pas de mal. La séparation de mes parents n'avait pas été un choc pour moi, cela ne changeait pas grand chose à mes yeux de petites filles et je devais avouer que je préférais nettement notre nouvelle vie. Il n'y avait pas eu de divorce puisque pas de mariage, mais le juge qui s'était occuper de notre garde l'avait accorder exclusivement à notre père, avec seulement quatre semaines dans l'année pendant les vacances scolaires pour notre mère. Moi cela me convenait, cela a été plus difficile pour ma grande sœur. Nous nous sommes énormément rapprocher à cette époque et malgré nos deux ans d'écart, nous partagions tout. C'est donc à Paris que nous avions trouver refuge, mon père qui était près de la retraite avait décider de revendre une partie de son cabinet tout en laissant une partie à l'un de mes frères qui avait choisi la même voie que lui. Avec cela, nous ne manquions vraiment plus d'argent. Le plus difficile à été de m'intégrer dans ce nouveau monde, avec des enfants qui se connaissaient pour la plupart depuis leur naissance et qui m'avait regarder d'un drôle d'air. Ma couleur de cheveux en avait étonner plus d'un et mon caractère aussi, il fallait avouer que je ne me laissais pas faire. Puis un jour, il y avait trois mois que nous étions arriver, un garçon un peu plus vieux que moi est venu m'aborder. « Comment tu t'appelles ? » « Kittie-Rae, mais tu peux m'appeler seulement Kittie. » « Ok, moi c'est Arthur. » « Comme mon papa. » « Ah bon, je ne l'est jamais vu ton papa. » « Pourtant, il viens nous chercher tout les jours. » « Oh, je croyais que c'était ton papi. » J'ai très mal pris qu'il est qualifier mon père de tel, même si à son âge, il surprenait en disant que nous étions ses filles. Alors, je ne lui est plus adresser la parole pendant des jours avant qu'il ne vienne s'excuser et qu'il m'offre quelques bonbons en forme de cœur. J'ai trouver cela gentil, mais lui est rétorquer que s'il voulait que je sois sa chérie, il pouvait toujours attendre. Au bout de quelques temps, il est devenu ce qui se rapprochait le plus à mes yeux d'un ami et d'une sorte de frère de substitution. Il m'est rapidement devenu indispensable. A cet âge, tout semble tellement simple, on croit que tout va bien et que rien ne pourra changer tout cela, on est naïve, mais cela nous permet d'être insouciant. C'est à cette époque que j'ai commencer à faire quelques bêtises, comme répondre à la maîtresse, ne plus faire mes devoirs ou encore me bagarrer pour rien dans la cour. Cela m'a valu un bon nombre de sermon de la part de mon père et malgré son air déçu, je n'ai pas vraiment changer.

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« Arrête, il est carrément trop beau. » « Non, je ne trouve pas que Matthias soit comme tu dit, je préfère nettement Rudy. » « Hein ? » « Bein quoi ? Je ne dit que ce que je pense. » Ah, ma sœur et moi avions un centre d'intérêt plus que commun lors de notre adolescence et c'était tout simplement les garçons. Nous nous allongions pendant des heures, soit dans sa chambre ou dans la mienne et nous faisions une liste des plus beaux garçons de notre collège. Bien entendu, nous étions que très rarement d'accord, nos critères sur la beauté étant complètement différent, mais cela nous empêchaient pas de continuer à en discuter. Notre père soupirait très souvent en entendant nos discutions, encore plus quand nous ramenions un "ami" à la maison, mais il avait juste peur que nous grandissions un peu trop vite et que lui échappe. Cela allait être inévitable, mais il voulait nous garder auprès de lui le plus longtemps possible. Moi, je ne m'étais pas assagi et mon côté rebelle ressortait encore plus depuis que j'étais entrer dans le monde de l'adolescence. Je séchais les cours en compagnie de mes amis, je fumais, en cachette même si je savais pertinemment que mon père devait être au courant. Pour ce qui était des devoirs, je les faisais seulement quand je le voulais, ce qui arrivait que très rarement. Avec Arthur, nous étions toujours aussi proche, même si avec nos trois ans de différence, il avait beaucoup plus de préoccupation que moi. Je passais un peu au second plan et je lui en voulait, il me prenait pour une gamine et je ne pouvait pas le supporter. J'ai alors changer de style vestimentaire, me féminisant et surtout, j'ai commencer à laisser les garçons m'approcher autrement que pour être des amis. Ce n'était pas quelque chose que j'attendais impatiemment, mais avoir son premier petit copain est une étape très importante. Cela ne durait jamais bien longtemps, juste assez pour faire parler quelques jours et retomber dans les oubliettes. Puis, le lycée est arriver et là j'ai pris conscience de quelque chose. Arthur avait redoubler et se trouvait dans la même classe que ma sœur, ce qui les a vraiment rapprocher aussi tout les deux, alors qu'avant ils ne s'adressaient pas réellement la parole. Je les est souvent observer quand ils étaient ensemble en train de faire leur devoir ou autre et j'ai eu un pincement au cœur. C'est que j'ai compris que j'étais amoureuse de lui, irrévocablement. Puis est arriver ce qui devait arriver, ils se sont mis ensemble. Ils n'ont rien voulu me dire de peur que je ne souffre de cette situation et je les est surpris en rentrant un soir alors qu'ils croyaient que je devais dormir chez une amie. J'ai été plus que surprise en les découvrant en train de s'embrasser sur le canapé et là, ce fut pire que tout. La sensation d'avoir été bafouée, laisser de côté s'est fait ressentir en moi et j'ai complètement craquée. Ils ne m'avaient pas vu, alors je n'ai rien fait, j'ai juste pris quelques affaires et suis aller rejoindre ma meilleure amie qui m'a accueilli. Je me suis confiée à elle. Pendant les sept mois qu'à durée leur relation, je ne leur est plus adresser la parole, tout du moins plus après leur avoir fait comprendre que leur mensonge était la pire des traitrises à mes yeux. Ils me l'auraient dit, je l'aurais peut-être mal pris, mais je l'aurais accepter un peu mieux. C'est à cette époque que j'ai fait la plus grosse de mes conneries, celle de laisser mon corps aux autres. Peu avant leur rupture, je suis arriver en pleur dans la chambre de ma sœur alors qu'ils étaient en train de parler et j'ai lâcher cette bombe, celle qui me tuait à petit feu depuis quelques jours. « Je suis enceinte. »

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Tout à été très dur ensuite, j'en est parler avec mon père qui bien que très surpris et en colère a eu le courage de me dire qu'il serait toujours là pour moi. Bien que très jeune, j'avais pris la décision de prendre mes responsabilités et de mettre cet enfant au monde et de l'élever du mieux que je pourrais. La première échographie a été une véritable révélation pour moi, j'aimais déjà cet enfant plus que tout et j'aurais fait n'importe quoi pour lui, même la pire des conneries. Mon père qui était avec moi n'avais pas réussi à retenir ses larmes, quand à ma mère, elle avait juste dit qu'elle était encore trop jeune pour être grand-mère, mais qu'elle ne pouvait pas me pousser à faire ce que je ne voulais pas. Je l'ai remercier pour ces mots puis elle m'a dit que je serais très certainement une meilleure mère qu'elle et que cela ne serait pas difficile. C'était la première fois que je comprenais qu'elle avait conscience du mal qu'elle avait pu nous faire. « C'est un petit garçon. » Mon cœur avait louper tellement de battement à cette annonce que je n'avais pas pu empêcher les larmes de glisser sur mes joues, j'allais avoir un fils. Je faisais tout mon possible pour ne pas avoir de problèmes, pour que je puisse aller jusqu'au terme de ma grossesse et que mon enfant vienne au monde sans problèmes. Tout allait bien, jusqu'à ce matin de novembre où je me suis réveiller avec de terribles douleurs dans le ventre, comme des contractions, mais cela ne pouvait pas être cela puisque je n'étais qu'à six mois d'aménorrhée. J'ai appeler mon père qui m'a conduit en urgences à l'hôpital et où après une échographie on m'a fait la pire des annonces. « Votre fils avait une malformation cardiaque que nous avons pas déceler lors des précédentes échographies, son cœur a arrêter de battre il y a certainement quelques jours. » « C'est pas possible, je l'aurais senti, il bougeait encore. » « C'est sûrement une impression que vous avez eu, nous allons vous donner de quoi déclencher le travail...» J'ai souffert pendant plus de quinze heures avant de le mettre au monde, par voie naturelle comme le médecin avait choisi. Les pires moments de ma vie, surtout quand je l'est entraperçu dans les mains de la sage-femme avant qu'ils ne l'emmènent. J'ai eu le droit de le tenir quelques minutes dans mes bras, sans avoir l'autorisation de le voir, cela aurait pu me choquer. Après avoir dormi pendant près de vingt-quatre heures sans interruption grâce aux médicaments que l'on m'avait administrer, j'ai demander à mon père de préparer les funérailles de mon fils. C'est en toute intimité que nous l'avons mis en terre après qu'il est reçu le baptême. Constantin, c'est comme cela que je l'aie prénommer. Cela n'a pas été facile de remonter la pente, mais heureusement, j'avais mon père et ma sœur pour me soutenir autant que le besoin se faisait ressentir. Puis Arthur, qui bien que présent est venu un jour me dire qu'il serait toujours là pour moi. C'est ce jour-là que je l'ai embrasser, prise d'une impulsion. Il a répondu tendrement, sentant certainement que j'avais besoin de réconfort et qu'il pouvait me l'offrir. Je ne le remercierais jamais assez pour cela.

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Aujourd'hui, cela fait près de cinq ans et j'ai toujours mal en pensant à lui, au fait qu'il devrait être auprès de moi à courir ou encore à jouer au foot. C'est encore plus difficile par rapport au fait que je voie mes neveux et nièces s'épanouirent un peu plus chaque fois que les voient. Mais heureusement, j'ai Arthur qui est auprès de moi et qui depuis quatre ans maintenant, me fait me sentir un peu mieux chaque jour. Il est ma moitié, mon autre. Je sais que bien que rien ne sera facile, nous serons heureux encore longtemps ensemble. Encore plus depuis que je sais que je suis enceinte. J'ai peur bien entendu, mais je compte lui annoncer très rapidement en espérant qu'il sera heureux de cette nouvelle et que tout se passera bien. Après tout, nous avons tous le droit au bonheur.

Bienvenuuuuuue =D

Merci.

BONNIIIE
Je te souhaite bonne chance pour la suite de ta fiche !

Merci à tous de votre accueil et je suis contente de voir que Bonnie est aussi appréciée.

Je m'excuse du double-post, mais je pense avoir terminée ma fiche. S'il y a quelque chose à changer, je le ferais.

Merci des compliments.