Rappellez-moi de tuer ma sœur adorée dès que j’arrive chez moi parce que c’est la seule personne qui savait que je venais à la Bibliothèque Nationale pour pouvoir réviser et elle voulait à tout pris que je parle avec Nathan. Donc il ne faut pas être un géni pour savoir le pourquoi du comment mon meilleur ami était là en face de moi. « Je peux récupérer mon bras s’il te plaît ? » Non je n’étais pas une peste ou autre chose du genre c’est juste qu’avec la situation, le moindre contact physique n’était pas plus mal. « Oui. Désolé. » Voilà une bonne chose de faite. J’avais récupérer mon bras, bon en même temps ça ne m’avançait pas énormément mais bon . « Ecoute Nate… Je sais même pas ce qu’il se passe ok ? Mais ce n’est pas contre toi. » Bon c’était pas très vrai ce que je disais vu que je savais très bien ce qu’il c’était passé et je savais très bien pourquoi j’avais commencé à l’éviter. Je n’allais pas non plus lui dire que je ne savais même pas comment réagir suite à notre soirée trop arrosée, que je me demandais ce qu’il nous avait pris de faire une bêtise pareille. Si vous voulez savoir comment gâcher une amitié de treize ans en une soirée, venez me voir j’ai la réponse et pourtant c’est pas comme si j’avais jamais fait la fête avec Nathan vu que la plupart du temps j’allais au soirée avec lui et même quand Jeremiah était encore là et pourtant il a fallu de celle d’il y a une semaine pour qu’on fasse cette connerie. « Je vais te dire ce qu’il y a moi. On a coucher ensemble et tu veux pas l’admettre ! » Bon bah il avait finit par dire tout au ce que je pensais tout bas et avant que je ne puisse dire quelque chose, il l’avait déjà pris par le bras pour m’appeler dans les rayons de la bibliothèque. Les regards de la bibliothécaire devaient y être pour quelque chose. Enfin bref, l’admettre ça je le faisais très bien, enfin plus ou moins quoi. C’était en parler qui était autre chose et c’était pas comme si je pouvais aller parler avec Nathan comme si de rien n’était. D’ailleurs si je pouvais j’aurais passé toute la semaine avec lui comme on le faisait d’habitude au lieu de ça je l’évitais à la fac, les lieux où on allait tous les deux et quand il passait à la maison je faisais en sorte que Lucia lui dise bien que je n’étais pas là. On ne pouvait pas vraiment dire que c’était comme d’habitude quoi. « Je sais qu’on avait trop bu, mais Lilly… Sérieusement on peut pas faire comme s’il ne c’était rien passer. Si tu m’évite comme cela c’est qu’il y a quelque chose qui te dérange là-dedans non ? » Dire qu’on avait trop bu était un euphémisme, mais c’était pas comme si on ne tenait pas l’alcool en temps normal, du moins moi je n’avais aucun problème avec. Pfiou si seulement tout était simple et là je pouvais pas faire comme s’il existait pas vu que c’était mon meilleur ami et déjà que je ne m’attachait pas facilement aux autres si je commençais à m’embrouiller avec Nathan, ma liste d’amis ne serais pas immense non plus. « Réponds moi Lilly ! » Et voilà que son visage n’était plus qu’à quelque centimètres du mien, si bien que mon premier réflexe a été de reculer pour me retrouver contre une étagère. Hum, ouais j’irais pas très loin comme ça. Inutile de dire que j’osais pas le regarder dans les yeux je pense que vous l’avez déjà deviner hein. « Que veux-tu que je te dise Nate ? C’était la plus belle connerie qu’on est eu à faire et si je pouvais j’effacerais cette nuit… » Un gros mensonge de ma part oui, parce que même si on n’aurait pas du coucher ensembles on peut pas faire comme s’il n’y avait pas eu une attirance à la base à croire que Lucia n’avait pas si tord que ça. En attendant vu le visage de Nathan ma réponse n’était pas la mieux choisie. « Nate, c’est pas ce que je voulais dire... » Du moins pas comme ça et puis j’avais pas le temps de me prendre la tête avec des histoires de cœurs vu comment la dernière c’était finie. « Tu veux que je te dise quoi ? Je sais qu’on peut pas faire comme si de rien n’était mais je sais même pas quoi penser de cette soirée. »