« James vite ! Appelles une ambulance, je vais accoucher ! » Ma mère regardait mon père avec un regard inquiet, elle savait que le terme était bientôt mais pas ce soir, elle avait une soirée sur le dos. « Quoi ? Maintenant ? Et la soirée ? » Pas besoin d’être devin pour savoir que mon père était aussi paniqué que ma mère, voir même plus, il a toujours été comme ça mon père aussi loin que je me souvienne à s’inquiéter pour rien. « Ecoutes moi bien, je me moque pas mal de la soirée, amène moi juste à l’hôpital… C’est de ta faute si je suis comme ça. ALORS EMMENES-MOI OU APPELLES CETTE FICHUE AMBULANCE !» Ouais ma mère n’avait jamais fait dans la demi-mesure et la fameuse fête dont mon père parlait était celle du 4 Juillet, oui la fête nationale et bien c’est ce jour là que j’ai décidé de naître et mais parents on été plus qu’heureux de m’accueillir, parce qu’ils avaient toujours voulu avoir deux enfants, ni plus ni moins et comme ils avaient déjà un enfant, Jeremiah et bien moi je suis venue agrandir et boucler cette jolie famille. Enfin bref, l’idée est que c’est un certain 4 Juillet 1988, il y a vingt-deux ans de ça maintenant que je suis venue au monde, Pour agrandir la famille Montgomery et faire partie de ce monde. « Lilly-Rose Marie Montgomery, sors de ma chambre» La jeune femme qui était en train de me crier dessus était sans aucun doute ma grande sœur alors âgée de dix ans et moi de huit, soit plus vieille que moi de deux ans. « Mais Lou-Ann si tu me mets dehors je fais quoi moi ? » Je vous ai déjà dis que j’adorais passer mon temps avec ma grande soeur avec qui j’étais très complice ? Mais on passait aussi notre temps à nous embrouiller ce qui avait le don d’énerver nos parents qui ne savaient absolument pas quoi faire. « Je m’en fous mais la tu sors, je veux rester avec Amy, va jouer à la poupée tiens Blondie. »Et voilà qu’elle me claquait la porte au nez, les portes claquaient beaucoup chez nous avec mon frère. La fameuse Amy avec qui ma soeur passait son temps était une jeune fille de son âge avec qui elle était devenue très amies. En attendant je les ai laissé toutes les deux complètement résignée avant de me rendre vers la chambre noire de ma mère. Oui parce que ma mère était une grande photographe et on peut dire que l’argent n’était pas un problème pour notre famille et pourtant on a jamais été pourris gâtés. Enfin j’avais hérité de la passion pour la photographie de ma mère et ayant accès à sa chambre noire malgré mon jeune âge je pouvais aller voir ses photos ayant eu son autorisation. C’était la elle époque de l’enfance, une époque où on fait gaffe à rien, et où tout est beau seulement les choses ne sont jamais comme ça éternellement.



La vie n’est jamais aussi belle qu’on le croit lorsqu’on est enfant. Vous n’avez jamais eu l’impression que c’est quand tous va bien dans votre vie que tout fini par se compliquer un jour ou l’autre ? Ben c’est la même chose pour moi. Un soir alors que mes parents, ma sœur et moi avions décidé de faire une sortie en famille comme en en faisait souvent et encore plus lorsque nous étions en vacance tous à changer dans nos vies. On remonte à l’été de mes dix ans alors qu’on était sur le parking et que mon frère et moi étions montés dans la voiture, nos parents ont été attaqués par des jeunes voyous. Une simple sortie en famille qui s’est fini en meurtre de mes parents devant nos yeux. Comme quoi les Etats-Unis ce n’est pas si calme et si beau que ça en a l’air. Un coup d’œil à Lou m’a permis de voir que je ne rêvais pas et que c’était bel et bien vrai et qu’elle avait vu la même chose que moi, notre réflexe a bien sûr été de nous cacher le plus rapidement possible qu’aurait-on pu faire ? Instint de survie avant tout hein. Sans compter que le lendemain tous les journaux de Los-Angeles parlaient de l’assassinat de nos parents et Lou-Ann et moi ne savions pas quoi faire. En même temps on était jeunes et du jour au lendemain orphelines. C’est comme ça que la sœur de ma mère a eu notre garde puisque c’était la volonté de nos parents et voilà qu’on se trouvait Lou et moi à la tête d’une immense fortune, orphelines et dans un nouveau pays, oui parce que ma mère étant française à la base, sa sœur habitait sur Paris et préférant qu’on n’oublie ça elle nous a fait venir ici. Il y a douze ans maintenant… « Lilly … » J’étais encore une nouvelle fois partie dans mes souvenirs lorsque cette voix m’a ramené à la réalité. « Oui ? » « Où t’étais parti encore ? »Le jeune homme qui été en train de s’inquiéter pour moi était Jeremiah, mon petit ami à l’époque, je l’ai connu lorsque j’ai eu 16 ans et un an plus tard lui et moi on sortait ensembles. « Désolée Je’, j’étais parti dans mes pensées là. Il en avait l’habitude maintenant, il connaissait mon histoire et prenait te temps de me remonter le moral lorsque ça n’allait pas, j’étais heureuse de le rencontre même s’il avait un côté mystérieux et bad boy qui m’attirais encore plus. Moi qui ne m’attachait jamais à personne il est l’une des personnes a qui je me suis attaché assez rapidement, il faisait partie des personnes a qui je tenais vraiment avec ùa sœur, ma tante et mon meilleur ami Nathan. D’ailleurs en parlant de ses deux là ils avaient tendance à me surprotéger par moment ce qui pouvait parfois être chiant mais bon. Et comme si la vie n’était pas assez compliquée il a fallu que je fasse une grande découverte sur mon petit-ami depuis deux ans. « Babe, dis-moi tu m’aimes ? » En y repensant ça avait bien commencé cette discussion, et pourtant elle avait fini par prendre une autre direction. « Dis-moi ça te prends souvent de me poser des questions stupides ? » « Tu ne me le dis presque jamais alors j’attends… » Il savait très bien que je ne disais presque jamais au gens que je les aimais, peur de souffrir et de l’engagement sans doute et de devenir dépendante. Depuis la mort de mes parents j’avais essayé de mettre une croix sur mes sentiments et je disais seulement à Jeremiah que je l’aimais jusqu’à Ethan. « Oui je t’aime comme j’ai jamais aimé personne et tu les sais très bien donc ne penses pas que je te le dirai tous les jours non plus… » Et voilà qu’il souriait ce con, il m’avait bien eu quand même. « C’est bien parce qu’il faut que je t’avoues quelque chose.. »« Quoi ? » « Je dois déménager dans une semaine» Dîtes-moi qu’il rigole. Silence de ma part. Il savait que j’avais toujours eu peur qu’un truc comme ça arrive et que je n’aimais pas les relations longues distances et à une semaine de son départ il me l’avouait enfin. « Babe, dis quelque chose » « Sors…. » « Babe… » « SORS ! » Et il est parti. Quand je dis parti c’est qu’il a quitté Paris pour Nice et ce depuis trois ans et je ne l’ai plus jamais revu.



« Merde Blondie il faut vraiment que t’arrêtes hein. »& une jeune femme aussi blonde que moi qui débarquait dans ma chambre. D’ailleurs j’ai jamais compris pourquoi elle m’appelait Blondie alors qu’elle était aussi blonde que moi mais bon une habitude qu’elle et mon meilleur ami avait. « Mais de quoi tu parles encore ? » Question absolument stupide vu que je savais très bien de quoi elle voulait parler mais j’avais toujours cette habitude de le faire marcher et en grandissant, cette sale habitude est restée si bien que dès que j’en avait l’occasion je m’amusais à le faire marcher autant que possible rien que pour le plaisir de la voir s’énerver et puis il me le rendait bien ne vous en faite pas pour lui. « Je ne sais pas moi, je parle du faite que tu débarques dans ma chambre lorsque je ne suis pas là. Ca t’amuse ? » J’avais très envie de lui dire oui que je me moquais de d’elle et que je ne voyais absolument pas de quoi elle voulait bien me parler mais bien sûre aussi bien elle et moi savions que c’était complètement faux. « T’as aucune preuve. » Et la voilà brandissant devant mon visage un de mes pulls qu’elle avait derrière son dos depuis. Elle m’avait pris à mon propre jeu. « Dis-moi Blondie si tu n’étais pas dans ma chambre, qu’est-ce que ça y faisait ? » Enfin bref je lui ai fait un grand sourire avant de fermer la porte de ma chambre devant elle la laissant énerver derrière la porte. Et à entendre la porte claquer elle devait être allé voir sortie je crois bien. « C’est qui ce gars ? » Tiens mon meilleur ami adoré, le voilà qu’il me faisait une crise de jalousie alors qu’on ne sortait même pas ensembles. « Quelqu’un maintenant lâches-moi... » Il était jaloux et moi trop indépendante pour essayer quoique ce soit pourtant l’envie était là mais j’avais pas le courage de faire le premier pas et puis après Jeremiah j’avais décidé de plus m’amuser qu’autre chose. « Sortez ensembles tous les deux et arrêtez de vous tourne autour. » Ma soeur dans toute sa subtilité. « Lou-Ann dégages et emmènes Nathan avec toi ! C’est pas demain la vieille que je sortirais avec lui » Mensonge. Le soir même on avait couché ensembles et maintenant je l’évitais au maximum et puis imaginez que lui ne ressente rien. A croire que ma sœur savait pourquoi elle parlait. Mais bon, je n’avais pas envie de me reprendre une deuxième claque et comme si tout n’était pas assez compliqué il fallait que Jeremiah soit de retour et bien qu’il soit toujours resté dans mon cœur, on peut ne pas dire que je sois indifférente à Nathan. Une histoire bien compliquée en somme.